Une gestion locale de la MSA, une nécessité pour Mayotte

Lors de la Journée des Présidents de la MSA (sécurité sociale des agriculteurs) à Paris, le président de la CSSM, Nourdine Dahalani, a défendu l’idée d’une gestion locale de la MSA,

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31 Jan

Le président de la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte, Nourdine Dahalani, a participé à la Journée des Présidents de la MSA (sécurité sociale des agriculteurs) à Paris, où il a défendu l’idée d’une gestion locale de la MSA. Cette proposition vise à permettre à Mayotte de gérer directement les prestations sociales agricoles, comme c’est déjà le cas dans les autres départements d’outre-mer.

Cette démarche est une priorité pour la CSSM, qui considère que la gestion locale de la MSA permettrait de mieux répondre aux spécificités du territoire et de garantir un accompagnement plus adapté pour les agriculteurs mahorais. Le président a insisté sur l’importance d’une gestion plus proche des réalités locales pour renforcer l’efficacité du système de protection sociale des agriculteurs.

Des mesures urgentes pour accompagner les agriculteurs touchés par le cyclone.

Le cyclone Chido a frappé Mayotte de plein fouet, laissant de nombreux agriculteurs dans une situation difficile. Lors de la réunion, le président de la CSSM a également porté des revendications urgentes pour venir en aide aux exploitants agricoles :
Gel des prélèvements de cotisations pour les agriculteurs sinistrés, afin de leur permettre de se remettre sur pied sans la pression des charges sociales.
Garantie d’un revenu minimum pour assurer la survie économique des exploitants pendant la période de reconstruction.
Adaptation des dispositifs de protection sociale agricole aux réalités spécifiques de Mayotte, notamment en prenant en compte les conséquences des catastrophes naturelles.

Une légitimité renforcée pour les Mahorais dans la gestion de leur protection sociale agricole

Cette rencontre a aussi permis de renforcer la légitimité de Mayotte auprès des autres départements d’outre-mer sur la nécessité d’associer les Mahorais à la gestion de leur propre protection sociale agricole. Le président de la CSSM a souligné que cette évolution serait bénéfique pour une gestion plus transparente et efficace des cotisations et des prestations des agriculteurs mahorais.

La CSSM reste mobilisée pour défendre les droits des agriculteurs mahorais et œuvrer à une protection sociale plus juste et adaptée. En ce sens, les discussions engagées à Paris ouvrent la voie à des réformes importantes pour améliorer le quotidien des exploitants agricoles de Mayotte.